20 ANS // ÉVÈNEMENT
| 06 Mars 2018
19 MAI à partir de 16H // NEKATOENEA, HENDAYE
// 16h - Performance culinaire Gñac Gñac avec les artistes Natacha Sansoz et Prunelle Giordano qui vous ferons découvrir un goûter pas comme les autres. Surprise culinaire au RDV.
// 17h30 -19h Présentation du projet artistique Kofoina des artistes Thomas Loyatho et
Luc Médrinal réalisé avec les élèves du lycée agricole privée Saint Christophe de Saint- Pée-sur-Nivelle.
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Le labo GÑAC GÑAC a été crée en 2015 autour de diverses expositions. Derrière l’onomatopée se cache un laboratoire ludique de médiations culinaires, qui, par l’action conjointe des deux artistes, donne au temps du vernissage la dimension d’une performance, interrogeant le public et le reliant par tous ses sens à l’exposition. Il s’agit alors de sentir, goûter, toucher des textures mises en scène, en écho aux œuvres. Le buffet devient une médiation et au delà, une expérience artistique. Fruit de l’engagement de ses deux créatrices, le labo GÑAC GÑAC propose des aliments provenant de producteurs locaux, respectueux de l’environnement. Revendiquant un amour pour la cuisine alternative, Natacha Sansoz et Prunelle Giordano partent du principe simple que la nourriture, ne peut plus être pensée comme un simple bien de consommation.
> facebook: @gnacgnac.labo
Kofoina – Thomas Loyatho et Luc Médrinal
Restitution du projet et des interventions in-situ réalisé en début de l’année 2018 sur le site de l’INRA à côté du lycée agricole à Saint Pée-sur-Nivelle. Axé sur l’utilisation et la réinterprétation de matériaux et techniques sobres ayant un lien avec des pratiques agricoles passées: liane de clématite, chaux, bouse de vache, cendre, terre, bois, charbon de bois etc, les artistes ont développé un projet autour des pansements symboliques, apportant un soin à une blessure du paysage ou à une cicatrice à résorber. Les croquis, dessins, photos au sténopé ont été réalisés tout au long du chantier et retravaillés pour la présentation finale.
Thomas Loyatho // "Ses expérimentations sont en prises avec la matière. L’utilisation de matériaux pauvres ou sobres comme la cendre, la bouse de vache, la cire, la chaux ou la peinture à l’huile ne nécessite pas une technologie qui le dépasserait et rendrait son travail obsolète, mais incite au contraire au dépouillement; une forme de neutralité qui laisse la place à un vaste de champ de possibles. Ces matériaux ont une sémantique bien plus large que celle des moules dans lesquels on veut les figer. Ils permettent une lecture décloisonnée d’une société et de son paysage toujours plus fractionné et quadrillé à l’image d’un supermarché et de ses rayons. On a des zones commerciales, industrielles, agricoles, résidentielles, etc. Quand il observe ses abeilles, elles créent une substance essentielle grâce à la synergie des nectars les plus purs qu’elles collectent et régurgitent. Le développement de l’intelligence passe d’abord par le sensoriel et notre capacité d’observation; elle n’est pas dans un premier temps cérébrale. C’est ce fonctionnement naturel, originel que partagent tous les êtres vivants sur la terre et c’est la base de son travail."
> thomasloyatho.wixsite.com/thomasloyatho
Luc Médrinal // Né au Havre en 1966. Il utilise la pellicule argentique comme support de travail, mais profite également des innovations de la technologie numérique. Son goût prononcé pour l’expérimentation lui permet de pousser plus loin son terrain d’investigation technique et sensible. Ses années d’apprentissage se font au fil des rencontres parallèlement à des études d’horticulture et de paysagisme. Puisant dans la nature une ressource essentielle, une respiration première, il engage un travail qui tente de rendre acceptable l’énergie de lieux définis par des spécificités hostiles. Terres brûlées, paysages industriels, forêts abattues, la nature dans ce que l’Homme en fait.
> lucmedrinalphoto.com